Fixer une date butoir alors qu’un consensus n’est pas encore trouvé serait préjudiciable. Le représentant a regretté que le dernier et unique élargissement du Conseil de sécurité remonte à 54 ans, alors que les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil ont commencé, il y a 11 ans, sans avoir produit de résultats significatifs. 0000052224 00000 n La France et le Royaume-Uni ont aussi soutenu la position du G4. Le représentant a espéré une réforme complète car, pour lui, il est d’une importance capitale d’apporter des changements dans les méthodes de travail pour une plus grande transparence et une plus grande participation. Formalisons les négociations, a encouragé le Japon, surpris qu’à ce jour, elles ne fassent l’objet d’aucun compte rendu officiel et d’aucune diffusion à la télévision, empêchant les États de tirer parti de ce qui a déjà été fait et les obligeant à réinventer la roue chaque année. Le consensus ne sera trouvé que par la souplesse. Il est inacceptable que l’Afrique reste le seul continent non représenté dans la catégorie des membres permanents, a-t-il insisté, et qu’elle soit sous-représentée parmi les non-permanents. Plusieurs délégations, dont celle de l’Inde, a rappelé le représentant, n’ont cessé de dire qu’un texte complet reflétant les positions de toutes les délégations n’est pas seulement « la prochaine étape la plus logique » mais aussi la « seule » étape vers des négociations. mission de terrain des Nations Unies. Nous voulons une fusion des Éléments et des questions qui méritent un examen plus avant pour voir clairement chaque proposition et le soutien dont elle bénéficie. 62 0 obj <> endobj xref Il a rappelé que cela fait 40 ans que cette réforme fait partie du programme de travail de l’Assemblée générale. Le processus doit tenir compte des attentes de tous les États, être inclusif et transparent. h�b```f``uf`c`��� Ā B�@Q�%�,��M'/�.���s��q3��C En dépit des changements drastiques sur le plan géopolitique, le Conseil de sécurité ne s’est pas beaucoup modifié. Contrairement à la légende allemande de la tortue et du lièvre qui prône le « lentement mais sûrement », nous ne sommes pas plus proches de la ligne d’arrivée aujourd’hui que nous l’étions, il y a un an ou des années auparavant. Par ailleurs, M. Ayebare a réitéré l’engagement de l’Ouganda au processus de négociations intergouvernementales tel qu’établi par la décision 62/557, qui demeure pour lui le mécanisme légitime et approprié pour les délibérations sur la réforme du Conseil de sécurité. Pour surmonter l’impasse, a-t-il poursuivi, le Liechtenstein a proposé la création d’une nouvelle catégorie de sièges de 8 à 10 ans, avec possibilité de réélection immédiate. 0000006287 00000 n En tant que petit État insulaire en développement, « notre prospérité et notre sécurité » sont étroitement liées à la réforme du Conseil de sécurité, a affirmé Mme JANE J. CHIGIYAL (États fédérés de Micronésie). C’est pourtant facile d’avancer, a estimé le représentant, en ajoutant qu’il suffit de mettre « par écrit » les propositions faites. 0000043866 00000 n Avec quel chronogramme et quelle organisation? « Même s’il n’est pas parfait », ce document est un jalon vers la prochaine étape logique, celle des concessions réciproques. « Tentons l’aventure de la normalité », a-t-elle ironisé. Dans notre proposition, s’et enorgueillie la représentante, « il n’y a que des gagnants et pas de perdants ». Il doit en outre consulter davantage les pays contributeurs de troupes aux opérations de maintien de la paix. Toute précipitation ne ferait qu’aggraver les tensions régionales et un vote pourrait conduire à des blocages dans la modification de la Charte, a-t-il prévenu. M. MARC-ANDRÉ BLANCHARD (Canada) a indiqué que son pays est fier d’être membre du Groupe « Unis pour le consensus » et qu’à ce titre, il appuie totalement l’intervention de sa collègue italienne, laquelle a rappelé l’engagement du Groupe en faveur d’un processus basé sur le consensus, la transparence et l’ouverture. Il est temps d’entamer des négociations sur la base d’un texte, a-t-il dit. Le renforcement du multilatéralisme prend tout son sens quand les dividendes ne se limitent pas à un nombre réduit de pays, et quand il repose sur la démocratie, la transparence, la responsabilité et le respect de la Charte. La relance de ce débat en vue du Sommet mondial de septembre 2005 a mis au jour un certain nombre de rivalités régionales mais n’a toujours pas permis de désigner les candidats à un poste de membre permanent du Conseil. Une structure de gouvernance obsolète ne saurait être à la hauteur des défis du XXIe siècle, a-t-il asséné. M. DMITRY A. POLYANSKIY (Fédération de Russie) a reconnu des progrès mais aussi la persistance de divergences. 0000002890 00000 n Tenir des débats généraux et répéter des positions déjà bien connues ne sont plus des options acceptables, a-t-il prévenu, proposant d’améliorer le format des négociations intergouvernementales pour « vraiment négocier ». M. MOHAMMAD KURNIADI KOBA (Indonésie) a estimé que, si une réforme globale sur cinq points est attendue, il faut aussi se concentrer sur les questions qui font moins de débat et peuvent conduire à des résultats concrets et « à portée de main ». M. MARTÍN GARCÍA MORITÁN (Argentine) a réaffirmé l’attachement de son pays à un processus de négociation régi par la transparence, la démocratie et la souplesse. Il faut donc, a estimé le représentant, poursuivre les négociations intergouvernementales dont émergent des points de convergence à partir desquels il sera possible d’avancer. générale 28 novembre 2012 Français Original : anglais Rapport du Secrétaire géné 12-61630 (F) 031212 031212 *1261630* ral sur la situation au Mali I. Le représentant a aussi réclamé un recours plus transparent et plus limité au droit de veto. Dans le système des Nations Unies, un processus normal, c’est un processus où l’on commence par le partage des points de vue, puis l’on passe à un document écrit rédigé par ceux qui facilitent le processus, lequel document devient la base de négociations transparentes dans lequel on attribue à chaque auteur ses ajouts, ses suppressions et ses amendements. S’agissant du droit de veto, le représentant a estimé que ce droit a été accepté lors de circonstances bien différentes de la conjoncture actuelle. Les négociations intergouvernementales sur ce sujet important doivent prendre forme au cours de cette session, a-t-il insisté. Nous avons besoin d’un Conseil de sécurité pour renforcer la confiance de l’opinion publique et le multilatéralisme, a-t-elle plaidé, en espérant que l’on s’approchera de cet objectif à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies. Devant « l’enlisement » du processus de négociation qui concourt à la perpétuation du statu quo, M. FLAMEL ALAIN MOUANDA (Congo) a exprimé de nouveau les frustrations de l’Afrique quant à sa sous-représentation au Conseil. 0000006063 00000 n C’est un instrument « bien vulnérable » qu’il faut préserver, a-t-il dit, jugeant inacceptable d’appliquer la loi de la majorité. La Mongolie insiste en outre sur une représentation de toutes les régions dans les deux catégories de membres, et ce, sur une base juste et équitable. L’UNICEF se mobilise pour pouvoir transporter jusqu’à 850 tonnes de vaccins contre la COVID-19 par mois en 2021, si de telles quantités de vaccins deviennent disponibles. Au cœur de cette transformation, le nouveau système des coordonnateurs résidents place les pays au premier plan. Négocier sur un texte, ça veut dire que « rien n’est tranché tant que tout n’est pas tranché », a-t-elle martelé. Le représentant a souligné que son pays appuie les efforts visant à améliorer les méthodes de travail du Conseil pour davantage de transparence et d’inclusivité. Concernant l’amélioration des méthodes de travail du Conseil, il a réclamé une meilleure coordination entre l’Assemblée générale, la Commission de consolidation de la paix et les autres partenaires; ainsi qu’une utilisation plus cohérente des informations analytiques collectées par le système des Nations Unies et un meilleur dialogue avec les pays contributeurs de troupes. De même, le Conseil devrait « éviter d’empiéter » sur les prérogatives de l’Assemblée, organe le plus représentatif et le plus démocratique. Son absence est la cause principale de la paralysie actuelle, a martelé le représentant. 0000121345 00000 n En effet, a-t-il poursuivi, le Conseil de sécurité est utilisé comme une arme politique par certains pays pour servir leurs propres intérêts. La représentante a donc demandé aux négociations intergouvernementales de se concentrer sur son mandat, à savoir un Conseil élargi, plutôt que de compliquer une tâche déjà difficile, en se perdant dans l’amélioration des méthodes de travail du Conseil actuel qui a lui-même déjà mis en place un groupe de travail sur la question. Regrettant la lenteur, voire la paralysie du processus de réforme du Conseil de sécurité, il a appuyé, à son tour, l’idée de négocier sur la base d’un texte pour insuffler une nouvelle dynamique. 0000051850 00000 n Elle a conclu en appelant à la bonne volonté pour discuter, trouver des compromis et négocier si on veut parvenir à des résultats concrets. Les petits États en développement réclament un siège non permanent parce que leurs particularités sont de mieux en mieux reconnues. Concernant les deux documents qui servent de base de travail, les « Éléments de convergence » et le « Document-cadre », elle a estimé que l’on peut encore améliorer les « Éléments », en particulier sur les questions les plus difficiles comme les catégories de membres, la question du droit de veto et la représentation régionale. 0000003568 00000 n Pour son pays, le Conseil doit être plus représentatif et ouvrir ses portes à l’Afrique, mais, a-t-il prévenu, sans nuire à sa capacité de répondre aux menaces à la paix et à la sécurité internationales. À son tour, il a réclamé une session qui aille jusqu’au mois de juillet. Il a également déclaré qu’alors que l’Afrique est le continent qui compte le plus d’États Membres de l’ONU et que les trois-quarts des questions inscrites à l’agenda du Conseil de sécurité sont africaines, il n’est toujours pas représenté dans la catégorie des membres permanents. Le délégué a déclaré, en revanche, que l’augmentation du nombre des sièges non permanents, régulièrement élus par l’Assemblée générale, et la possibilité pour certains d’accomplir des mandats plus longs, serait le moyen le plus réaliste de rendre le Conseil plus démocratique et plus comptable de ses actes. Défendre le système multilatéral, le dimanche, pour mieux bloquer la réforme de l’un des organes principaux de l’ONU, du lundi au vendredi, est une astuce qui ne marche plus, a prévenu l’Allemagne, avant que le Brésil ne fasse le diagnostic du syndrome de « lassitude » qui s’est emparé des participants aux négociations intergouvernementales. M. MICHAEL BARKIN (États-Unis) a dit que les négociations intergouvernementales sont le cadre idoine pour discuter de toute réforme du Conseil de sécurité. 0000013151 00000 n Mais, a-t-il reconnu, depuis un quart de siècle la question est sur la table sans avancer. Unies en matière de réforme du secteur de la sécurité ; le rapport du Secrétaire général des Nations Unies (A/63/881-S/2009/304) du 11 juin 2009 reconnaissant la RSS comme priorité immédiate au lendemain d’un conflit ; et la déclaration du Conseil de Quelle que soit la réforme adoptée, leur représentation ne devra pas être minimisée, a-t-il insisté, en espérant « quelques progrès tangibles » cette année après 12 années infructueuses. Les aspirations et les attentes de nombreux États Membres sont « au cœur de la question », comme le sont « les intérêts nationaux et les principes fondamentaux ». La représentante a réitéré la position de son pays quant à l’élargissement de la composition du Conseil, insistant sur la représentation géographique équitable. Le représentant a noté qu’une « petite minorité d’États » veut un consensus avant de négocier. M. SOFIANE MIMOUNI (Algérie) a dit être en faveur d’une réforme complète du Conseil de sécurité et, de ce fait, a rejeté toute approche sélective allant à l’encontre de l’esprit et de la lettre d’une réforme globale. Singapour, a-t-il poursuivi, a toujours soutenu l’élargissement des membres permanents et non permanents et réclamé une présence des petits États et des États insulaires en développement. Toutefois, a poursuivi Mme Juul, un problème handicape et handicapera le Conseil actuel et futur: le manque d’efficacité, aggravé par le droit de veto. Décide de reconduire jusqu’au 1er février 2015 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008), réaffirme les Photo de couverture : Photo ONU #553835 par . À cette fin, a poursuivi M. Blanchard, le Canada travaillera de concert avec les États Membres d’Afrique, les petits États insulaires en développement et tous les pays en développement ainsi qu’avec les groupes interrégionaux afin d’élargir leur représentation au Conseil de sécurité. Le représentant a déploré qu’un petit groupe d’États, minoritaires mais significatifs, s’accrochent au statu quo. 0000006176 00000 n Proposons des compromis, a encouragé le représentant, en jugeant vain de précipiter un vote sans un accord minimal qui garantirait les progrès vers « ce que nous voulons »: un Conseil de sécurité plus démocratique, plus transparent, plus efficace, au sein duquel nous sommes mieux représentés, sans exception. Pour M. Ravanchi, il importe que les décisions du Conseil reposent, non pas sur les intérêts de ses membres, mais sur les « intérêts communs » de tous les États. À cet égard, a-t-il dit, le Maroc souscrit pleinement à la Position commune africaine, laquelle prévoit pas moins de deux sièges permanents, « avec l’ensemble de leurs prérogatives et privilèges », et cinq sièges non permanents. Ne nous lançons pas, a prévenu le représentant, dans un « texte prématuré » qui ne servirait qu’à creuser le fossé et mettre à mal le consensus qui se dessine, d’ores et déjà. Il continuera aussi sa politique de n’appuyer que les candidatures des États qui ont souscrit au Code. Ce sont des répétitions pures et simples des mêmes déclarations, sans véritable effort de rapprocher les points de vue, a ajouté l’Inde qui a jugé « incompréhensible », le refus de certains de suivre les règles élémentaires des processus multilatéraux. Pour M. ALBERT SHINGIRO (Burundi), les négociations intergouvernementales restent le seul mécanisme légitime de négociation sur la réforme du Conseil de sécurité. Au nom du Groupe des pays arabes, M. MANSOUR AYYAD SH. M. Heusgen a rappelé qu’en septembre, le G4 a souligné qu’il est « indispensable » de réformer le Conseil dans les deux catégories de membres pour le rendre plus représentatif, plus légitime et plus efficace. Elle a aussi réitéré son opposition au droit de veto. Compte tenu du recours croissant au droit de veto, il a insisté sur le droit de l’Assemblée générale de débattre de tout recours à ce droit dans le cadre d’une réunion officielle, à la fois comme mesure de responsabilité mais aussi de renforcement du pouvoir de l’Assemblée. M. LUIS GALLEGOS CHIRIBOGA (Équateur) a défendu une « réforme urgente » du Conseil de sécurité, afin qu’il soit « plus démocratique, représentatif, transparent et efficace », en accord avec les réalités du monde contemporain et de la composition de l’ONU. Sur les questions de fond, le représentant a noté qu’une large majorité des États Membres est favorable à une augmentation du nombre des membres permanents et non permanents du Conseil, et à plus de responsabilité et de transparence dans les méthodes de travail d’un Conseil réformé. « Cela ne signifie pas que nous nous y opposons. À son tour, il a réclamé au moins deux sièges de membres permanents avec les prérogatives et privilèges qui en découlent, y compris le droit de veto, et cinq sièges de membres non permanents. Négocier sur la base d’un texte, c’est ce que nous faisons aux Nations Unies et c’est la manière dont nous rapprochons les points de vue, a martelé le représentant. Il a regretté les « discours populiste » qu’il a entendus pendant les négociations, lesquels étouffent de plus en plus les appels réalistes. Des propositions en vue de le réformer existent. 0000001748 00000 n De toute façon, a estimé la Fédération de Russie, on ne saurait se contenter de la majorité des deux tiers et réduire la réforme à un simple exercice d’arithmétique. Si un document complet et consensuel ne peut être obtenu, il sera alors utile d’explorer la possibilité de parvenir à un accord sur certains aspects de la réforme. Notre proposition, a-t-elle aussi affirmé, a évolué au fil des ans: nous proposons la création de sièges permanents au mandat plus long, avec possibilité de réélection immédiate, et l’augmentation du nombre des sièges non permanents actuels. Sa composition ne refléterait plus la société internationale contemporaine. Il a regretté qu’à de multiples reprises, des membres du Conseil de sécurité aient exercé le droit de veto ou menacé de l’exercer, paralysant le Conseil et l’empêchant de réagir à des situations pour lesquelles une action est nécessaire. La Chine, a-t-il assuré, est dite prête à travailler avec toutes les parties pour servir les intérêts de « tous les États Membres ». Elle réclame aussi l’abolition du droit de veto ou, à défaut, son élargissement aux nouveaux membres permanents. Des progrès ont été réalisés sur des questions telles que les méthodes de travail et les relations entre le Conseil et l’Assemblée générale, a-t-elle rappelé. 0000012699 00000 n La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. 0000005953 00000 n Dans ce contexte, la Malaisie soutient l’adoption des « Éléments de convergence révisés » préparés par les précédents coprésidents du processus intergouvernemental de négociation. Concluant son intervention, il a rejeté toute tentative d’exploiter la Position commune africaine pour d’autres intérêts, sans rien apporter de concret aux demandes du continent. M. MUNIR AKRAM (Pakistan) a rappelé que le Groupe « Unis pour le consensus » a fait une proposition claire que sa délégation soutient. Formalisons les négociations intergouvernementales, s’est impatienté le représentant, parlant de discussions qui, à ce jour, ne font l’objet d’aucun compte rendu officiel et d’aucune diffusion, empêchant de tirer parti de ce qui a déjà été fait et obligeant à réinventer la roue chaque année. 0000052298 00000 n Il a aussi estimé que mettre fin aux négociations intergouvernementales en juin, soit quatre mois avant la fin de la session, donne la mauvaise impression qu’il n’y a pas urgence dans ce processus important. En outre, un nombre important d’États promeut l’idée de limiter, réguler, voire d’abolir le droit de veto. M. ELMAHDI S. ELMAJERBI (Libye) a souligné qu’il faut mettre fin à la contradiction actuelle qui veut que 70% des questions abordées par le Conseil de sécurité concernent des pays africains alors que les 54 nations du continent y sont sous-représentées. Depuis, les séances du Conseil de sécurité ont lieu au siège de l'ONU, à New York. « Défendre le système multilatéral, le dimanche, pour mieux bloquer la réforme de l’un des organes principaux de l’ONU, du lundi au vendredi, est une astuce qui ne marche plus. Le Conseil de sécurité est composé de quinze membres : cinq permanents pourvus du droit de veto (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) et dix élus pour une durée de deux ans (renouvelés par moitié tous les ans). Enfin, le Conseil doit être comptable de ses actes devant tous les États Membres pour lesquels il agit. Le statut de membre permanent ne sert que les intérêts nationaux de ceux qui en ont le privilège et rend le Conseil « dysfonctionnel, irresponsable et non démocratique », sans compter qu’il érode la confiance dans l’ONU et dans le multilatéralisme. Ces négociations, qui visent à rendre le Conseil « plus représentatif, plus démocratique, plus efficace et plus transparent », portent sur les catégories de membres; la représentation géographique; la relation avec l’Assemblée générale; la taille et les méthodes de travail; et la question du droit de veto. De surcroît, un tiers des États Membres de l’ONU n’ont jamais eu l’occasion de devenir membre du Conseil alors que 20 pays l’ont déjà été pour une période allant de 10 à 22 ans, a-t-il dénoncé, appelant à ce que cette injustice soit corrigée, notamment en donnant la priorité aux pays qui n’ont jamais été membres ou qui l’ont été moins souvent. À défaut, les nouveaux membres permanents devraient avoir les mêmes prérogatives que les anciens. Pour le Groupe des pays d’Europe orientale, elle a réitéré l’appel à un autre siège non permanent. Elle implique des aménagements aux méthodes de travail et demeure la « plus réaliste » sur la table. Le multilatéralisme étant pris d’assaut, l’avenir de l’ONU est en jeu, a alerté le représentant. 0000021552 00000 n Nations Unies S/2019/207 Conseil de sécurité Distr. Selon lui, un siège arabe permanent, disposant de toutes les prérogatives, ainsi qu’une représentation adéquate dans la catégorie des membres non permanents, permettraient de répondre aux « exigences légitimes » du Groupe arabe. Plutôt que de répéter les mêmes positions d’année en année, passons à la vitesse supérieure, a-t-il encouragé. Ce n’est qu’à travers des négociations sur la base d’un texte que l’on arrivera à un dénominateur commun, a dit le représentant, qui a répété que les négociations intergouvernementales devraient démarrer plus tôt, de préférence au cours des premiers mois de la session de l’Assemblée générale. Or, a-t-il accusé, si les principes fondamentaux sont ignorés, c’est à cause du caractère arbitraire et de l’autoritarisme de certains pays. Notre position, a dit le représentant, est qu’il faut élargir le nombre de membres du Conseil de sécurité, dans les deux catégories, en tenant compte des intérêts des pays développés et de ceux en développement. C’est pour cette raison que les pays du continent demandent une place dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, étant les mieux à même de jouer un rôle significatif dans leur région. Et le résultat de cet effort été l’Organisation des Nations Unies mis en place au nom des peuples du monde. Des négociations sur la base d’un texte, « qu’il nous unisse ou nous sépare », nous permettrait de nous concentrer sur les points de convergence, a estimé la représentante, en citant l’élargissement du Conseil et les limites au droit de veto. Introduction 1. Pour le Maroc, a poursuivi M. Kadiri, l’élargissement du Conseil de sécurité se justifie par le fait que celui-ci doit refléter l’évolution de la composition des nations depuis 1945. 0000027576 00000 n Concernant le droit de veto, il a indiqué que son pays, bien que membre permanent, ne l’a pas exercé une seule fois ces 30 dernières années. À l’intention des organes d’information • Document non officiel. En revanche, les questions liées aux méthodes de travail et aux relations entre le Conseil et l’Assemblée générale ont été « correctement couvertes ». Il est temps, a-t-elle dit, d’avancer vers un processus normalisé. La question du veto étant encore la plus épineuse, elle s’est dite encouragée par l’appui croissant au Code de conduite du Groupe ACT. Pour ce faire, a-t-il argué, il faut mettre un terme à la sous-représentation des pays en développement et de certaines régions comme celle d’Afrique et d’Amérique latine et des Caraïbes. La réforme du Conseil doit s’inscrire dans le long terme et ne doit pas être figée dans la réalité géopolitique d’une période précise, car le monde est en constante mutation. La représentante a estimé qu’un Conseil plus transparent, plus comptable de ses actes et plus représentatif passe par un élargissement équilibré, y compris une meilleure représentation des pays en voie de développement, davantage de chances pour les petits États de devenir membres élus, et une Afrique, à sa juste place, avec des sièges dans les deux catégories de membres. M. NICOLAS DE RIVIÈRE (France) a indiqué que l’année 2020 marquera le quinzième anniversaire du sommet de 2005 au cours duquel avait été demandée la réforme du Conseil de sécurité pour le rendre plus représentatif et plus efficace. Si un tel processus ne garantit pas en soi un résultat, il illustre au moins la bonne foi et la sincérité des négociateurs. M. NEVILLE GERTZE (Namibie) a déclaré que son pays continue d’appeler à une meilleure représentation de l’Afrique dans un Conseil réformé. Ce processus ne pourra avancer que sur la base des résolutions de l’Assemblée générale afin de parvenir à un consensus acceptable par tous, a conclu le représentant.

Fond D'écran Stylé, Mosquée Hassan 2 Hauteur, Fleuve Côtier En 5 Lettres, In-s Chanteuse Tunisienne, Fly Ludovico Einaudi Partition, Principaux Ports Mondiaux Carte, Piste Cyclable Schengen, Bracelet Cuir Homme Viking,