Le petit nombre et la variation des mesures données jusqu'ici sur la colonne de Pompée, ont engagé les citoyens Dutertre, Protain, Le Peyre et Norry, à en recueillir exactement toutes les proportions. Il permettait aux marins d'accoster et constituait apparemment un très bon poste d'observation dans l'Antiquité. De plus il voulait montrer sa puissance par l… Le phare, symbole du rayonnement d’Alexandrie Grand bâtisseur, Ptolémée Sôter I er poursuit l’œuvre d’Alexandre le Grand. Nos interventions, pourtant nécessaires à l’étude, sont parfois responsables de ces désordres, puisqu’elles perturbent la stabilité
- Les restes du second ont été découverts à partir des années 1960. les désordres sont causés par l’effondrement de parties en surplomb des plateaux où reposent les pièces antiques ; cela donne une idée des
Avant de créer Alexandrie, l'empereur avait visité l'île, mais l'avait jugée trop petite pour ses projets, et Pharos avait été supplantée par le nouveau port, souligne l'ingénieur dans son mémoire. Jusqu'à 20 participants par groupes de 2 ou 3. Le 4 octobre 1995, l’équipe de l’archéologue Jean-Yves Empereur, qui dirigeait le Centre d’Etudes Alexandrines (CEAlex), sortait de l’eau une vingtaine de statues du célèbre Phare d’Alexandrie, sous les yeux du ministre de la culture égyptien de l’époque, Farouk Hosni, et devant la presse internationale. », Dès 1916, il appelle à approfondir le site, le port étant loin d'avoir révélé tous ses secrets selon lui : « Il reste à remplir un vaste programme de recherches que nos moyens ne nous permettent pas de réaliser ; et il serait désirable qu'il fût établi sur la base de nos travaux avec un développement capable d'apporter la pleine lumière sur les richesses archéologiques, aujourd'hui submergées, dont nous n'avons pu donner qu'un aperçu forcément incomplet. Il a été découvert au début du xxesiècle par un ingénieur français des ponts et chaussées, Gaston Jondet (1866-1957), alors qu'il était en poste à Alexandrie. Le résultat fut tel que, depuis, le mot phare (de l’île de Pharos, du latin pharus) est utilisé pour désigner communément ce type d’édifice. Vous pourrez admirer les 13 gradins restés debout. Quand
Il fallut tout d'abord établir les limites du site de recherche, qui
Sa construction aurait débuté entre -299 et -289 (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. Quand, au tout début du xxe siècle, Jondet arrive en Égypte, sous domination britannique depuis 1882, le pays est en plein essor économique et culturel : d'importants capitaux étrangers ont été investis et l'industrie se développe sous l'influence coloniale de la Grande-Bretagne et d'autres pays comme la France. métallique afin d’atteindre la surface à observer. L’emplacement du Phare d’Alexandrie Le site choisi est la pointe est de l’île de Pharos à l’endroit où se trouve aujourd’hui le fort de Qaitbay qui date de la fin du XVe siècle et qui est d’ailleurs construit en partie avec des blocs antiques qui appartenaient, entre autres, au Phare. constructions antiques égyptiennes mais son décor est de style grec, ce qui est cohérent avec l'histoire puique le phare fut construit sur un
En revanche, la protection de la partie Ouest n'est toujours pas assurée, et personne n'a pu authentifier les théories, de Jondet. Ce fut le point de départ des fouilles, destinées initialement à débarasser le fond marin des blocs qui
Ca se fait en deux étapes, d'abord
Il installa sa capitale dans le delta du Nil, à Alexandrie, ville fondée par Alexandre. Autres sites Internet du même auteur dans d'autres domaines : Marguerite Duras,
Le phare d’Alexandrie. Ces fouilles ont été réalisées selon un planning établi à l'avance, bien sûr. Jondet fréquente un cercle assez large d'écrivains et d'universitaires en Égypte, et ses travaux sont connus du milieu scientifique et littéraire. Lorsqu'on examine l'ampleur de ce projet et qu'on songe à la témérité de son exécution, il semble bien qu'il a été dicté par une puissance souveraine servie par une incomparable largeur de vues ; la facilité de ses chenaux d'accès désignait ce port comme l'aboutissement logique des routes de la mer et sa création s'imposait au génie réalisateur capable de conquérir et de garder la maîtrise de la Méditerranée. Ce
), Underwater Archaeology and coastal management. J.-C. (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. Il détaille la configuration du port, sa situation exacte dans la rade et ses dimensions. Son travail est notamment reconnu par la Société de géographie de Paris, qui lui décerne le prix Jules Girard. Il avait même été promu au poste d'ingénieur en chef des ports et phares en Égypte. La Méditerranée n'est pas spécialement riche en phare d'avant le IIIe siècle, mais les grecs avai… Le baron belge Édouard Empain, constructeur notamment du métropolitain parisien, achète un terrain au gouvernement égyptien en 1906 pour un vaste projet immobilier et donne naissance à la ville d'Héliopolis, dans la banlieue du Caire. l'encombrait. Dossier Pour la Science N°80 - Juillet 2013, 12 numéros + 4 hors-série en version papier + numérique, + Accès illimité à plus de 20 ans d'archives. La mer restitue les trésors d'Alexandrie. Le temps passé sur les dessins est en outre augmenté par une visibilité d’ordinaire mauvaise en
En particulier, il était persuadé que l'île était connue d'Alexandre le Grand. Ainsi on parvient à construire des groupes
Pour distinguer
Le phare d’Alexandrie fut construit en pierres de calcaire (car c’est une pierre qui se solidifie au contact de l’eau). Les ateliers : La fouille sous-marine. Cette bibliothèque était la plus grande du monde antique en faisant ainsi un endroit où les gra… S. Morcos, Early discoveries of submarine archaeological sites in Alexandria, dans M. Mostafa et al. Les fouilles sous-marines portent principalement sur le site du phare d’Alexandrie et sur les épaves un peu plus au large. Cette merveille de l’antiquité a traversé les âges pendant près de 17 siècles, de -289 avant notre ère à 1303 de notre ère. Sa construction aurait débuté vers -297 (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. Puis le travail suivant consiste à établir des séries. Il s'impliquera ensuite dans les activités coloniales françaises en Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles-Hébrides, toujours autour de grands travaux portuaires, mais mourra dans l'oubli, le 11 février 1957, à Paris, et le souvenir de sa découverte s'éteindra avec lui. - Le port antique et le phare d'Alexandrie sont sous les eaux. plutôt un concours de circonstance : Il fallut, au début des années 90, faire des travaux sur le fort Qaitbay, qui commençait à en avoir besoin. les pierres sont recouvertes d’une concrétion animale et végétale de plusieurs centimètres d’épaisseur, qu’il faut retirer à l’aide d’un grattoir
(eds. Le Conseil Suprême des Antiquités égyptiennes a lancé l’idée de créer, autour du site immergé du phare d’Alexandrie, un musée sous-marin. Depuis, personne n'a pu fouiller les fonds marins de la partie Ouest : aucun permis d'explorer n'a été délivré, malgré les requêtes de quelques scientifiques. L'Institut français d'archéologie orientale avait alors diligenté, dès 1994, une mission archéologique spécialiste des ruines helléniques sur les vestiges de l'île de Pharos. Il établit aussi que la dépression naturelle des fonds permettait le mouillage de flottes considérables dans d'excellentes conditions et que les bateaux au mouillage disposaient d'un vaste espace pour leurs préparations, à l'abri du vent. aussi ces fouilles qui permirent de comprendre comme le phare s'est abatue, le long de quelle ligne de secousses et dans quel ordre
Entre la ville sous-marine de Cléopâtre, le phare d'Alexandrie, l'oasis de Siwa et les épaves de la bataille du Nil, les plongeurs ont l'embarras du choix. territoire qui était devenu une province grecque quelques décennies avant. raison de la pollution, par une mer souvent agitée et par un accès difficile à toutes les faces d’un bloc, ce qui nécessite des procédures de
Les travaux ont commencé sous Ptolémée Ier mais achevés sous Ptolémée II et ont duré environ 12 ans. aider les marins à naviguer dans le port d’Alexandrie en Égypte. Auteur du site : Voir crédits. C'est un travail long qui consiste à repérer chaque bloc. Alexandrie, Egypte: Une ville moderne chargée d'histoire. Ce phare d'Alexandrie fut localisé en 1995 dans le port même d'Alexandrie, par l'archéologue français Jean-Yves Empereur. 179-182, 2000. Ainsi son célèbre Phare (le « Pharos ») et l’ancienne grande bibliothèque ont disparus. N° CPPAP : 0922 W 91526, Identifiez-vous pour accéder à vos contenus. Le phare D'Alexandrie a, alors, été, érigé pour guider les marins qui accostaient au port.. Mais le phare d'Alexandrie était aussi né du souhait de Ptolémée 1er d'offrir un symbole de rayonnement à la ville d'Alexandrie. Empereur, Alexandrie redécouverte, Fayard, 1998. éléments importants comme une partie de la statuaire ou la porte d'entrée du phare qui s'est brisée en plusieurs morceaux. Phare d'alexandrie reconstruction. Que reste-t-il du phare d'Alexandrie? Josquin Debaz est chercheur au Groupe de sociologie pragmatique et réflexive de l'EHESS, à Paris. L'Égypte dispose déjà d'un réseau ferroviaire depuis 1856, reliant Alexandrie au Caire. En 283 av. On en connaît aujourd'hui la partie Est grâce à l'équipe de l'archéologue français Jean-Yves Empereur, qui a sorti de l'eau en 2002 le célèbre phare (voir l'encadré page 88). Selon Posidipe de Pella sur le phare d’Alexandrie : Les côtes ne sont pas propices aux marins. En amont
46, pp. Ils ont même des retentissements en France. de France Benoît de Maillet, de passage sur place, croit reconnaître les restes du phare dans ce qu'il appelle... Puisque ce texte est avéré on imagine bien que si le consul de France a pu apercevoir ces vestiges, c'était aussi le cas des pécheurs et commerçants
Homère (viiie siècle avant notre ère) fut le premier à en donner une description, dans le chant iv de L'Odyssée : « Il y a, en avant de l'Égypte, dans la mer aux nombreuses houles, une île qu'on appelle Pharos ; elle n'est éloignée que d'une pleine journée de marche d'un vaisseau creux, s'il a en poupe le souffle de la brise fraîche ; et là se trouve un port au bon mouillage, d'où on lance vers la haute mer les nefs bien équilibrées, quand elles ont fait leur provision à l'aiguade profonde. de systèmes utilisés en contexte terrestre comme le carroyage métallique ou le levé photographique à l’aide de repères marqués au sol. on dit "repérer", ça signifie indiquer sur un plan les coordonnées exactes, la position, l'inclinaison, puis d'identifier le matériau (granit, calcaire,
Est-ce qu’un tourisme s’est développé autour de ces cités englouties ? En revanche, le phare d'Alexandrie, lui aussi sous les eaux, est de mieux en mieux connu. Alexandria is the second-largest city in Egypt located in the Mediterranean coastal. Une des Sept Merveilles du Monde, le Phare d'Alexandrie fut le tout premier phare de l'histoire du monde, construit au IIIème siècle avant J.C par Ptolémée Ier. On désigne sous ce nom un simple îlot de forme oblongue et tellement rapproché du rivage qu'il forme avec lui un port à double ouverture. Cette porte est intéressante puisque son architecture monolithique est un héritage des
La simple évocation du nom d’Alexandrie fait hérisser les poils à cause de son Inscrivez-vous pour activer votre abonnement ou commander des numéros. gueuse manipulée sous l’eau par un plongeur. Alexandrie a été fondée en 331 av JC par Alexandre le Grand, d’où son nom. fut établi sur une surface de 1,3 hectares. Ce sont
Il décrit les fonds, les sables, les murs et, dans la rade, les influences des marées, courants et vents sur les récifs et les côtes. Ces fouilles ont été réalisées selon un planning établi à l'avance, bien sûr. Note : Ce paragraphe est une reprise du livre de J.-Y. Il est l'oeuvre de Kamel Abul Saadat, un archéologue amateur qui fit une
Elle est encore présente dans le port d’Alexandrie lorsque les Romains font de l’Egypte une de leur province sous Auguste, puis lorsque les musulmans envahissent à leur tour le royaume des pharaons en 641, cette longévité s’expliquant sans doute par l’utilité du phare… Le phare a été commandé par un particulier : Sostratos de Cnide. C'est un travail long qui consiste à repérer chaque bloc. Dans l'introduction de son mémoire, Jondet insiste sur l'intérêt archéologique et historique du site : « Nous avons retrouvé, au Nord-Ouest et au Sud de l'ancienne île de Pharos, les restes submergés de travaux maritimes grandioses qui prouvent d'une manière incontestable l'existence de ports antiques [...]. privé, non officiel, issu du travail de compilation des oeuvres de différents auteurs.