- Mouvements et pouvoirs d'extrême gauche 1. legislatorem, de lex, legis, loi, et lator, celui qui porte, de latum, supin d'un verbe dont la forme complète est tlatum, le même que le grec τλάτω, supporter, d'un même radical que l'inusité latin tulo (d'où tuli) et que tolerare (voy. Trouve des mots construits à partir de ces racines grecques ou latine Pseudo- (faux) Chloro – (vert) Thermo- (chaud) Ortho- (droit) Mater- (mère) Télé- (à distance) Dys- (déformé) Géo- … Ainsi s’explique la condamnation sévère de ce régime dans La République[33] ; de même Aristote écrit-il : « Le tirage au sort est considéré comme démocratique, l’élection comme oligarchique[34] », mais il prend bien soin d’ajouter : « tirage au sort de toutes les magistratures, ou du moins de celles qui ne demandent ni expérience pratique ni compétences techniques[35]. L’application pratique du droit de liberté, c’est le droit de propriété privée. Ainsi, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme estime que la presse pourrait « être moins à même de jouer son rôle indispensable de chien de garde » de la démocratie si l'absence de protection des sources d'information des journalistes dissuade les sources d'information (experts, témoins, spécialistes) d’aider « la presse à informer le public sur des questions d’intérêt général ». En France, l'Assemblée nationale issue de la Révolution de 1789 est établie sur la base des principes libéraux, déclinés en la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et en réaction aux excès de la monarchie absolue de l'Ancien Régime. Plus récemment, Étienne Chouard diffuse sur internet l'idée du tirage au sort, notamment appliquée au processus constituant[38]. Ce sont en particulier : Selon ses calculs, il y aurait, en 2005, 88 démocraties dans le monde (seuls les pays de plus de 500 000 habitants sont comptabilisés), sachant que l'ONU reconnaît 195 États aujourd'hui. La « représentation théâtrale », la « représentation diplomatique », la « démocratie représentative », les « représentations du monde »… le terme « représentation » relève de domaines distincts : l’art, la diplomatie, la politique, la psychologie. Certains penseurs contemporains, tels Cornelius Castoriadis ou Jacques Rancière, considèrent que les démocraties représentatives ne sont que pseudo-démocratiques, où le peuple est dans les faits dépossédé du pouvoir politique effectif, qui est à leurs yeux détenu par une petite minorité d'individus (oligarchie), constitué par les politiques (représentants), les experts ou l'élite économique. Une démocratie de ce genre verse alors dans la démagogie[61]. Extrait texte du document: « L'AMÉRIQUE LATINE DËMOCRATIE, GUËRILLAS, ÇOMMUNISME 1. Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « territoire » (de daiesthai, « partager ») puis « peuple » (en tant qu'ensemble de tous les citoyens de la cité), et kratein (« commander »)1, désigne à l'origine un régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir. Elle peut aussi désigner ou qualifier plus largement une forme de société, la manière de se gouverner qu'adopte une organisation … On fait également une distinction entre la notion de « peuple » et celle plus restrictive de « citoyens » : tous les membres du peuple ne sont pas automatiquement des citoyens. Régime politique dans lequel le peuple dispose du pouvoir souverain et l'applique en respectant des principes démocratiques (cadre constitutionnel stable, respect de l'opposition et des minorités, balance des pouvoirs, etc.). À cette dérive d'une « démocratie jacobine », il oppose la « démocratie libérale », respectueuse des individus. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Le sort est une façon d'élire qui n'afflige personne ; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie. Article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 (France) : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants » (démocratie représentative) « ou par la voie du référendum » (démocratie directe). L'ONU dispose néanmoins d'une déclaration universelle des droits de l'homme. Existe-t-il différents types de référendum ? » Cette description du régime athénien fait l'éloge d'un système politique où l’égalité démocratique, celle qu’Aristote et les philosophes grecs ont appelée égalité arithmétique, se combine avec l’égalité géométrique, fondée sur la différence et la proportion[49]. L'électorat augmente lentement et le Parlement prend de plus en plus de pouvoir jusqu'à ce que la Monarchie devienne une simple figure de proue. Sieyès fut un contradicteur des théories de Rousseau qui se prononçait pour la démocratie directe. L'idée de démocratie libérale n'implique pas une forme de régime représentatif particulier, celui-ci pouvant donc être parlementaire, présidentiel ou mixte comme en France. Durant des décennies il avait fait l’expérience de l’aveuglement populaire dans un régime où régnaient les passions et l’art d’entraîner les foules ignorantes par la démagogie et la sophistique des flatteurs : telle était à ses yeux la nature de la démocratie athénienne, au sein de laquelle il vécut. Le parlement peut donc le destituer en recourant à une motion de censure, dont les modalités varient en fonction des pays. De même, les juges et magistrats français ne sont pas non plus élus. Cette définition permet en outre d'être appliquée à d'autres domaines que la politique. Renouer avec la De la même manière, John Adams et James Madison aux États-Unis, ou Emmanuel-Joseph Sieyès[57] ou Montesquieu[58] en France, expriment clairement leurs critiques envers l'idée d'une démocratie directe, lui opposant les avantages d'un régime représentatif, qu'ils concevaient donc comme une alternative à la démocratie plutôt que comme son équivalent[16]. Les démocraties européennes, à l'époque coloniale, n'ont pratiquement jamais instauré la démocratie dans leurs protectorats ou leur colonies (soit parce qu'elles ont maintenu ou renforcé des monarchies ou oligarchies en place, soit parce qu'elles ont elles-mêmes mis en place des administrations directes non représentatives des populations locales). Aristote associe dans le même passage la démocratie au régime qui vise aussi bien l'égalité que la liberté[65], et où par conséquent « tous partagent principalement de la même manière le pouvoir politique ». En France le tirage au sort est aujourd'hui employé pour la formation de jurys d'assises[40]. C'est également la conclusion de Noam Chomsky quand il critique les vues d'un « Walter Lippmann et [de] tous les autres représentants de cette principale école de penseurs « démocratiques » en Occident : la démocratie requiert une classe d'élite pour s'occuper de la prise de décisions et « fabriquer » l'assentiment de l'ensemble de la population envers des politiques qui sont supposées dépasser ce qu'elle est capable de développer et de décider par elle-même »[94]. Le mot grec est formé de deux éléments : dêmos et kratos. Ainsi, le communisme de conseils, et plus généralement nombre de théories libertaires, anarchistes et syndicalistes révolutionnaires sont rapportées à celles de la démocratie directe. Étymologie Lat. Par ailleurs, le droit de vote fut pendant longtemps réservé aux hommes. La démocratie moderne, au contraire, a inscrit ses finalités dans l'ordre de la science et de la technique, en légitimant le fait que les citoyens ne s'en mêlent pas. Pense-t-on qu'après avoir détruit la féodalité et vaincu les rois la démocratie reculera devant les bourgeois et les riches ? État organisé selon des principes démocratiques. Ainsi peut-on retrouver dans la plupart des mots français des racines étrangères et en particulier grecques et latines. latine entraîne quelques distorsions. Dès le Ve siècle av. Quelle est l’étymologie du mot démocratie ? Le droit de propriété est donc le droit de jouir de sa fortune et d’en disposer « à son gré », sans se soucier des autres hommes, indépendamment de la société ; c’est le droit de l’égoïsme[90]. […] S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus cet État représentatif, ce serait un État démocratique », « C’est folie que les magistrats de la cité soient désignés par la fève, « afin de laisser le dieu lui-même indiquer ses préférences, « offrait l’avantage d’apaiser les sanglantes rivalités des grandes familles, « empêcher que la fonction fût l’objet d’une compétition, « Le tirage au sort est considéré comme démocratique, l’élection comme oligarchique, « tirage au sort de toutes les magistratures, ou du moins de celles qui ne demandent ni expérience pratique ni compétences techniques, « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants », « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », « Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple : voilà qui reste la définition souveraine de la démocratie », « La loi fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas l’appartenance à une catégorie mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’État, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. De la même manière, John Adams et James Madison aux États-Unis, Emmanuel-Joseph Sieyès[57] et Montesquieu[58] en France, expriment clairement leurs critiques envers l'idée d'une démocratie directe, lui opposant les avantages d'un régime représentatif, qu'ils concevaient donc comme une alternative à la démocratie plutôt que comme son équivalent[16]. Cette présidence d’un seul jour de l’épistate qui présidait la Boulè mais aussi l’Ecclésia éliminait l’influence personnelle et décourageait l’intrigue et les pressions[28] ; enfin, il était combiné avec l’élection de façon à respecter le principe, cher aux penseurs grecs, de la Justice distributive ou égalité proportionnelle, qui donne à chacun ce qui lui revient selon son mérite[31]. Ainsi, il écrit dans De la démocratie en Amérique : « je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu'en matière de gouvernement la majorité d'un peuple a le droit de tout faire, et pourtant je place dans les volontés de la majorité l'origine de tous les pouvoirs (…). Dans l'analyse qu'il développe, il oppose la démocratie antique et la démocratie moderne. Une désaffectation citoyenne à l'égard du politique est observée par la Commission européenne depuis plus de quinze ans[103]. toute personne de nationalité française peut voter en France, ce qui exclut les résidents étrangers, à l'exception des ressortissants de l'Union européenne pour ce qui concerne les élections européennes et municipales[18][source insuffisante]. L'étymologie du mot « justice » est conforme à son histoire. 4. Le Parlement d'Angleterre naît avec les restrictions du pouvoir royal mises en place dans la Magna Carta. Quand la déclaration des droits confia le pouvoir au Parlement anglais, les électeurs représentaient moins de 3 % de la population. Pour la même raison, démocratie représentative et démocratie tout court sont aussi souvent assimilées à la démocratie libérale et à la démocratie parlementaire. Pierre Crétois, philosophe, Jean-Numa Ducange, historien, Mathilde Larrère, historienne, [Landholders] ought to be so constituted as to protect the minority of the opulent against the majority. La cyberdémocratie cherche à répondre à l'idéal démocratique selon lequel tous les citoyens participent aux propositions, aux créations et à la mise en œuvre des lois. Avant le milieu du XIXe siècle, le régime représentatif renvoyait le plus souvent à l'idée de république (même si ce régime existait également en monarchie constitutionnelle), et se distinguait de la notion de démocratie, celle-ci désignant alors le système de gouvernement de la démocratie directe[16].